dijaus 4 de març de 2021, dia de gran tristèr, un Parpalhon s'ei envolat.

Gaby,

Pendant 30 ans, avec une complicité sans faille, unis comme les doigts de la main, sur les routes des villages et des salles des fêtes de la région, nous avons construit et partagé avec toi, l'aventure formidable de "Quate Vents" puis de Parpalhon.

Tu étais notre Gab's, notre Jimmy. Le son de ta guitare acoustique, de ta 12 cordes ou le saturé de ta Fender nous donnait la couleur de nos musiques. Passionné comme jamais, tu as même fait venir la toute dernière, la Gibson Les Paul, des Etats-Unis.

Avec ta modestie teintée d'humour, tu nous disais : "Je ne suis pas bon musicien, alors je compense avec du bon matos!".

Et si nous parlions de ton oreille sans pareille, celle qui nous a trouvé de si beaux accords, de si jolies lignes mélodiques. Quel régal!

Toujours disponible pour répéter malgré tes multiples activités et responsabilités, tu arrivais avec ta dernière blague, une bonne bouteille de blanc et si nécessaire, le pâté , le saucisson ou le foie gras. Pas de courgette au menu, Gab's! Non, plutôt des crêpes, quel gourmand!

Que de virées, de bons plans ou de plans galères, de bals interminables, de petites ou plus grandes scènes, de casse-croûtes en pleine nuit ou au bord des routes! Tu aimais ces dates qui nous conduisaient un peu plus loin, comme des gamins en colonie de vacances. tu disais : "On n'est pas cher payé, mais on passe de bons moments!", ce qui résume bien notre état d'esprit. A ce sujet, il t'arrivait souvent, aussi, de nous dire pour blaguer : "Si la musique devait me faire vivre, il y a longtemps que j'aurais arrêté!"

Ta gentillesse, ton charisme, ta générosité, ton humour, ton esprit de tolérance et de solidarité, ta culture nous ont sans cesse accompagnés. Tu n'étais pas qu'un copain de musique, tu étais un ami, un frère. 

Tu aimais nous rappeler les multiples anecdotes qui ont émaillé les tribulations de Parpalhon, mais aussi celles du village, les bons mots de ce monde paysan et rural dont tu étais imprégné et qui te tenait tant à coeur.

Merci à toi Marie Rose et aussi Florence, Bruno et Julien d'avoir permis à Gaby de partager avec nous ces moments de passion. Nous pensons bien fort à vous.

Gaby, Gab's, que t'aimavam tan, qu'ès lo de qui cau. Los Parpalhons qu'an lo còr qui plora. Quin gran trister! Lo monde no sera pas james lo mema sense tu.

Adiu amic, noste frair. Au còp qui vien.